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La filière souhaite plus de reconnaissance

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Fédération française de la pépinière viticole
Les membres de la FFPV lors du congrès des pépiniéristes viticoles à Avignon (de gauche à droite): le président David Amblevert, le secrétaire général Patrice Gentie et le trésorier Giovanni Varelli. ©L.Rubio/Pixel Image

Arrêté Flavescence Dorée, traitement à l’eau chaude, dépérissements dus aux porte-greffes 161-49C, la FFPV (Fédération française de la pépinière viticole) a souligné son implication pour sensibiliser la filière viticole sur ces sujets, lors de la conférence de presse du congrès des pépiniéristes viticoles, ce 23 octobre à Avignon.

« L’arrêté sur la flavescence dorée de décembre 2013 a mis le focus sur la pépinière viticole avec des recours au traitement à l’eau chaude (néfaste pour les plants) renforcés, s’est agacé David Amblevert, président de la FFPV. Le vecteur de la maladie reste la cicadelle. La prospection et les traitements insecticides sont les moyens de lutte efficaces»

Et Gilbert Jenny, président du comité international de la pépinière (CIP), a souligné que cette suspicion n’était pas justifiée :

« Sur les 20 dernières années, sur 80 millions de plants produits annuellement dans la région Frioul de l'Italie, 1 seul cas de flavescence dorée a été détecté. »

Et selon FranceAgriMer, au cours des 5 dernières années de contrôles ampélographiques en France, pas un seul plant flavescent n’a été recensé en pépinière. En 5 ans c’est 1 milliard de plants indemnes.

"Nous attendons la position de l'état"

Concernant les dépérissements des vignes dus au porte-greffe 161-49C, la FFPV souhaite se rapprocher des viticulteurs plutôt que d’aller vers un contentieux. Ce porte-greffe, commercialisé depuis les années 1990, cause depuis huit ans de gros dégâts de dépérissement des vignes suivant les régions. Selon l’IFV, les causes seraient multifactorielles et le changement climatique jouerait un rôle important.
Une trentaine de dossiers de viticulteurs attaquant des pépiniéristes sont en cours, mais aucun jugement n’a encore été rendu. Giovanni Varelli, président du Syndicat du Vaucluse, s'est inquiété:

« Si les pépiniéristes sont tenus responsables, nous craignons de nombreux dépôts de bilan. Nous attendons la position de l’état sur le sujet. Il tient aussi sa part de responsabilité en ayant agréé les clones »

Ces stigmatisations n’aident pas la filière qui souhaite être davantage soutenue et reconnue. La profession mise sur son plan de compétitivité présenté lors du congrès. Ce plan requiert 15 millions d’euros d’investissements pour une période de 5 ans.


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