Quantcast
Channel: mon-ViTi - ifv
Viewing all 36 articles
Browse latest View live

Les chardonnays champenois ont la leur


Résidus de pesticides: quelles limites à l'export?

$
0
0
Réglementation
Les limites maximales de résidus (LMR) ne sont pas les mêmes dans tous les pays, notamment en dehors de l'Europe.

Lors de la 12e Matinée des œnologues de Bordeaux, Magali Grinbaum, responsable du Laboratoire d'analyse de résidus de produits phytosanitaires et chef de projet à l'IFV, a rappelé les réglementations en vigueur pour l’exportation dans différents pays concernant la présence de résidus dans les vins.

Il existe des réglementations et des LMR différentes entre pays et notamment entre l’Europe, le Japon, les États-Unis, la Suisse, et la Chine… Dans quelques cas cela peut entraîner des problèmes à l’exportation, introduit Magali Grinbaum.

En Europe, l'annexe VI toujours en préparation…

Il existe un règlement européen 396/2005/CE datant du 23 février 2005. Il harmonise les LMR dans les pays européens, ce qui facilite les échanges à l’intérieur de l’Europe.

Dans le cas où une substance active n’est pas autorisée ou si la LMR n’a pas été fixée, il existe une limite par défaut de 0,01 mg/kg.

L'annexe VI est en préparation depuis plusieurs années:

Une fois publiée, cette annexe donnera la liste des facteurs de transfert spécifiques pour certains produits transformés dont fait partie le vin. Le taux de transfert appliqué à la LMR raisin permettra d'obtenir la LMR vin, souligne Magali Grinbaum.

Au Japon, des "catégories" de substances actives

Les vins exportés au Japon doivent respecter la liste positive: tout ce qui n’est pas sur la liste est interdit.

  • Pour les substances actives qui n’ont pas de LMR, il existe (comme en Europe) une limite uniforme de 0,01 mg/kg.
  • Certaines substances actives sont dites « exemptées »: pour ces molécules aucune LMR n’est fixée car on considère qu’elles ne présentent pas de risque. C'est par exemple le cas du cuivre.
  • D'autres substances classées «no detect», qui sont pour la plupart des molécules avec des DJA très faibles, ne doivent pas être détectées à l’analyse.

Aux États-Unis, une réglementation très stricte

Comme au Japon, il existe une liste positive. Elle est publiée par l’EPA (Agence de protection de l’environnement). Les vins exportés aux États-Unis ne doivent pas contenir de substances actives qui ne figurent pas sur la liste positive.

Des contrôles réguliers et aléatoires sont mis en œuvre en cas d’exportation vers les États-Unis, mais seulement 2% des vins sont prélevés, estime Magali Grinbaum.

Contrairement à l'Europe et au Japon, il n'y a pas de limite par défaut ou de limite uniforme de 0,01 mg/kg. Par conséquent, quand la molécule est interdite, autrement dit si elle n'est pas sur la liste positive, elle ne doit absolument pas être détectée. Dans le cas contraire, cela peut entraîner un blocage voire la destruction du lot.

… Et les autres pays?

La Suisse s’appuie en général sur la réglementation européenne et le Canada sur celle des États-Unis, on retrouve souvent des LMR proches. Pour certains pays comme la Chine où il n’y a pas de réglementation, c’est souvent la LMR Codex alimentarius qui fait foi.

Cet article vous a intéressé? Retrouvez en septembre dans le Viti n°400, un article sur les solutions au chai pour réduire les résidus de pesticides dans le vin. Si vous n'êtes pas encore abonné, consultez ce lien.
Retrouvez aussi l'article sur les stratégies phyto à la vigne pour limiter le transfert de pesticides dans le vin paru dans le Viti n°399 page 35. Pour recevoir ce numéro, contactez les archives.

 

Un nouveau pôle technique en Vallée du Rhône

$
0
0
Dioenos Rhône

Né du rapprochement des laboratoires Dubernet, Natoli&Cœ, de l’Institut Français de la vigne et du Vin (IFV) et d’Inter-Rhône, Diœnos Rhône débutera son activité le lundi 4 août 2014, avec d’ores et déjà une structure opérationnelle pour la nouvelle campagne.

Oenologues de renommée internationale, Jean Natoli et Matthieu Dubernet assurent respectivement la présidence et la direction de cette nouvelle entité. La nouvelle structure affiche un positionnement scientifique et technique fort avec des laboratoires accrédités, du personnel hautement qualifié et du matériel de pointe. Dioenos Rhône propose un plateau technique complet en matière d’oenologie, de microbiologie et d’analyses fines, s’adossant à un service de R&D dédié à l’étude spécifique des vins des Côtes du Rhône et de la Vallée du Rhône.

La nouvelle direction va pouvoir s’appuyer sur un personnel impliqué et motivé, qui demeure basé dans les locaux de l’Institut Rhodanien à Orange, ainsi qu’au sein du laboratoire de la Maison des vins de Tain l’Hermitage.

Dioenos Rhône, l'œnologie du futur ?

$
0
0
Pôle technique
Christian Paly, président d'Inter Rhône, Matthieu Dubernet, directeur de Dioenos Rhône, et Jean Natoli, président de Dioenos Rhône, lors de la signature de l'acte de création du nouveau pôle œnologique rhodanien, le 4 juillet dernier à Avignon. Photo : DR.
Le pôle œnologique Dioenos Rhône, qui sera basé à Orange (Vaucluse), est issu du partenariat entre des acteurs interprofessionnel (Institut Rhodanien), privés (Natoli&Coe, Laboratoires Dubernet Oenologie) et parapublic (IFV).À ce niveau, il s'agit d'une 1re en France. La structure est d'ores-et-dèjà opérationnelle, et pourra répondre à ses clients à partir du 4 août. "Clients", le mot est lâché. Françoise Dijon, responsable qualité de la nouvelle entité, tient à faire cette mise au point :

À Inter Rhône, nous avons estimé que le moment était venu de séparer nettement les activités commerciales (conseil, prestations d'analyses) d'une part, et R&D / expérimentations d'autre part. D'abord parce que nous ne possédons pas le savoir-faire dans la gestion au quotidien d'une entreprise, et ensuite parce que nous ne voulions pas entretenir la confusion vis-à-vis des professionnels. Ces derniers financent les travaux de l'interprofession à travers les CVO, et ils ne doivent pas avoir l'impression que leur contribution sert une activité privée. Dioenos Rhône est donc clairement un établissement sous statut privé.

 

Complémentarité et expertise

À l'origine du projet, l'interprofession rhodanienne a souhaité se rapprocher des laboratoires œnologiques Dubernet et Natoli and Coe, tous deux implantés dans le vignoble languedocien. Pour constater que les équipements d'analyse fine de la plateforme d'Orange et de Dubernet sont complémentaires, et que les services d'œnologie conseil bénéficieraient certainement de la compétence de Jean Natoli. De son côté, l'Institut rhodanien mettra dans la corbeille sa maîtrise des procédés en analyse microbiologique. Quant à l'IFV, établi comme Inter Rhône au lycée du Grès, il apportera à l'ensemble son expertisedes analyses de contaminants et résidus - notamment phytosanitaires. Françoise Dijon :

  Le risque résidus est aujourd'hui une problématique sensible, et le sera encore davantage dans les années à venir. Aussi, il est important que notre nouvelle structure puisse se positionner comme un acteur majeur dans ce domaine.

 

Complet, atypique et interdisciplinaire

Un établissement complet par conséquent, et atypique en ceci qu'il permettra, au sein d'un même ensemble, de multiplier les retours de terrain pour orienter utilement la R&D. Alors que, dans l'autre sens, l'IFV jouera son rôle traditionnel de transfert de références techniques vers le vignoble. Vous avez dit cercle vertueux ? Matthieu Dubernet, directeur du nouveau pôle :

Nous sommes convaincus que l'innovation de demain, en œnologie, réside dans l'interdisciplinarité : à l'intersection de l'œnologie conseil, de l'analyse fine et de la R&D.

L'objectif affiché par les partenaires se veut aussi économique. Françoise Dijon :

 Dioenos Rhône a vocation à optimiser l'utilisation de la plateforme technique d'Orange, dans une démarche commerciale tournée vers les spécificités de la filière en Vallée du Rhône.

Si le siège social est à Orange, le groupe disposera d'un second site à Tain-l'Hermitage (Drôme), afin de rester au plus près des grands comptes de l'interprofession dans les Côtes-du-Rhône septentrionales. 
 

Mieux connaitre les besoins en R&D des vignerons

$
0
0
Winetech +

Vous êtes producteur de vin? Quels sont vos besoins en innovation? Dans le cadre du projet Européen Winetech+, l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) invite les vignerons à participer à une courte enquête sur leurs besoins en R&D.

Le projet européen Winetech+ vise à favoriser le transfert de technologie et à améliorer les réseaux de coopération entre les entreprises, les exploitations, les structures devinification et les centres de recherche et de technologies de la filière vitivinicole. Il associe 12 partenaires dont l’IFV et s’étend sur 9 régions de l’Espace SUDOE (Galice, La Rioja, Castilla et Léon, Castilla-La Mancha, Alentejo, Nord du Portugal, Languedoc-Roussillon, Aquitaine et Midi-Pyrénées).

Le questionnaire de l'enquête est à télécharger. Les informations que vous fournirez seront traitées en toute confidentialité et seront exclusivement utilisées pour les besoins du projet.

Merci de bien vouloir retourner le questionnaire complété avant fin novembre 2014:
- par courrier : IFV Sud Ouest, V’innopole BP22 – 81310 Lisle sur Tarn,
- par fax (05.63.33.62.60),
- ou par e-mail : carole.feilhes@vignevin.com
 

ENTAV-Inra® et clones : l’IFV tire son bilan

$
0
0
Congrès des pépiniéristes viticoles
Pascal Bloy, directeur du pôle matériel végétal de l'IFV lors du congrès des pépiniéristes viticoles au Palais des Papes à Avignon.

Le congrès des pépiniéristes viticoles à Avignon, le 23 et 24 octobre, a été l’occasion de faire un point sur les travaux de l’IFV. Le bilan est très positif pour la marque ENTAV-Inra® sur laquelle une redevance est perçue pour financer des travaux de recherche.

«Pour la campagne 2012-2013, le montant des redevances s'élève à 511390 € HT, se satisfait Pascal Bloy, directeur du pôle matériel végétal de l'IFV, ce qui correspond à 65,9 millions de plants vendus dont 5,8 hors de France. De plus, 456 professionnels sont désormais adhérents à la marque et 786 contrats ont été souscrits: 361 multiplicateurs, 284 pépiniéristes et 141 négociants.»

En ce qui concerne le travail de l’IFV sur les clones du vignoble français, Pascal Bloy a insisté sur la prise en compte du changement climatique et donc l’importance des variétés étrangères pour nos climats futurs. Sur la trentaine d’accessions de cette année, il y a environ 8 variétés métis, 12 variétés locales, 16 variétés étrangères et une variété porte-greffe, le Nemadex AB, tolérant au court noué.

«Ce printemps, une dizaine d’agréments de clones ont été validés, détaille le directeur du pôle matériel végétal de l’IFV. Il reste 91 variétés inscrites sans clones. L’objectif de l’IFV est d’agréer au moins un clone par variété inscrite au catalogue.»

La filière souhaite plus de reconnaissance

$
0
0
Fédération française de la pépinière viticole
Les membres de la FFPV lors du congrès des pépiniéristes viticoles à Avignon (de gauche à droite): le président David Amblevert, le secrétaire général Patrice Gentie et le trésorier Giovanni Varelli. ©L.Rubio/Pixel Image

Arrêté Flavescence Dorée, traitement à l’eau chaude, dépérissements dus aux porte-greffes 161-49C, la FFPV (Fédération française de la pépinière viticole) a souligné son implication pour sensibiliser la filière viticole sur ces sujets, lors de la conférence de presse du congrès des pépiniéristes viticoles, ce 23 octobre à Avignon.

« L’arrêté sur la flavescence dorée de décembre 2013 a mis le focus sur la pépinière viticole avec des recours au traitement à l’eau chaude (néfaste pour les plants) renforcés, s’est agacé David Amblevert, président de la FFPV. Le vecteur de la maladie reste la cicadelle. La prospection et les traitements insecticides sont les moyens de lutte efficaces»

Et Gilbert Jenny, président du comité international de la pépinière (CIP), a souligné que cette suspicion n’était pas justifiée :

« Sur les 20 dernières années, sur 80 millions de plants produits annuellement dans la région Frioul de l'Italie, 1 seul cas de flavescence dorée a été détecté. »

Et selon FranceAgriMer, au cours des 5 dernières années de contrôles ampélographiques en France, pas un seul plant flavescent n’a été recensé en pépinière. En 5 ans c’est 1 milliard de plants indemnes.

"Nous attendons la position de l'état"

Concernant les dépérissements des vignes dus au porte-greffe 161-49C, la FFPV souhaite se rapprocher des viticulteurs plutôt que d’aller vers un contentieux. Ce porte-greffe, commercialisé depuis les années 1990, cause depuis huit ans de gros dégâts de dépérissement des vignes suivant les régions. Selon l’IFV, les causes seraient multifactorielles et le changement climatique jouerait un rôle important.
Une trentaine de dossiers de viticulteurs attaquant des pépiniéristes sont en cours, mais aucun jugement n’a encore été rendu. Giovanni Varelli, président du Syndicat du Vaucluse, s'est inquiété:

« Si les pépiniéristes sont tenus responsables, nous craignons de nombreux dépôts de bilan. Nous attendons la position de l’état sur le sujet. Il tient aussi sa part de responsabilité en ayant agréé les clones »

Ces stigmatisations n’aident pas la filière qui souhaite être davantage soutenue et reconnue. La profession mise sur son plan de compétitivité présenté lors du congrès. Ce plan requiert 15 millions d’euros d’investissements pour une période de 5 ans.

Les conférences du Vinopôle Bordeaux Aquitaine

$
0
0
Vinitech 2014

Le Vinopôle Bordeaux Aquitaine représenté par le service vigne et vin de la chambre d'agriculture de la Gironde et l'IFV de Bordeaux organisent plusieurs conférences pendant Vinitech du 2 au 4 décembre 2014 au parc des expositions de Bordeaux Lac. Retrouvez tout le programme de ces conférences sur leur site.

Si vous ne pouvez pas y assister, pas d'inquiétude, les journalistes de Viti seront présents et vous relayeront les nouveautés.


Les huiles essentielles ne font pas mouche

$
0
0
Cicadelle verte
Dans le cadre d’un projet Interbio financé par la région Midi-Pyrénées, l’IFV Sud-Ouest a testé en 2013 des huiles essentielles de lavandin et de palmarosa (géranium des Indes) dans la lutte contre les cicadelles vertes. Les premiers résultats sont décevants puisqu’aucune baisse des populationsn’a été constatée.
Les huiles essentielles étaientappliquées à 10 ml/ha dès observation des premières larves de seconde génération.  

A la fin de l'essai, les populations sont identiques aux parcelles non traitées.

Le coût des fournitures 2015 est sorti

$
0
0
Livre

La 44e édition du "Coût des fournitures en viticulture et en oenologie" (136 pages) est sortie. 

Réalisé par l'IFV et le réseau des chambres d'agriculture, ce livre permet de comparer les produits et matériels entre eux. 

Vous retrouverez, entre autre, le comparatif de prix et la description des produits phytosanitaires, des installations pour traiter les effluents, des élements de palissage, des prétailleuses, de matériels pour le travail du sol, des copeaux, des pompes à vin...

Disponible sur commande au prix de 22 euros.
Adressez un chèque à l'ordre de Agent Comptable de la Chambre d'Agriculture
Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales
19 avenue de Grande Bretagne
66025 Perpignan. 

Entretiens du Beaujolais 2015

$
0
0
Plus que 16 jours pour s'inscrire
J - 16 pour vous inscrire aux Entretiens du Beaujolais 2015 qui se tiendra sur les thèmes : Production et environnement, Oxygène et sulfites
Le colloque est organisé par la Sicarex Beaujolais et l’IFV jeudi 19 mars 2015, de 8h30 à 12h30, amphithéâtre Lycée Viticole de Bel Air à Saint-Jean d’Ardières

Programme:

9h00 — Mots d’introduction
Denis Chastel-Sauzet - Président SICAREX Beaujolais
Bertrand Chatelet - Directeur SICAREX Beaujolais

9h10 — Quels impacts environnementaux de la production de vin en Beaujolais ?
Sophie Penavayre - IFV Villefranche

9h30 — Impacts phytosanitaires et agronomiques de trois systèmes
de production en Beaujolais-Villages : conventionnel, raisonné et biologique.
Jean-Yves Cahurel - IFV Villefranche

10h00 — Réduction de l’utilisation des herbicides en terrain granitique du Beaujolais : quelles influences agronomiques, oenologiques, économiques et environnementales ?
Jean-Yves Cahurel - IFV Villefranche

11h00 — Impact du niveau d’oxygène au conditionnement.
Bertrand Chatelet - SICAREX Beaujolais

11h30 — Maîtrise de l’oxygène au cours de l’élaboration et de la conservation du vin.
Jean-Baptiste Dieval - Nomacorc

11h50 — Elaborer des vins à faible teneur en sulfites.
Frédéric Charrier - IFV Val de Loire

Buffet

Plus d'informations: http://www.vignevin.com/index.php?id=3905

40 mesures pour réduire la dérive en pulvérisation

$
0
0
Bonnes pratiques

Dans le cadre du projet TOPPS-Prowadis, une brochure sur les bonnes pratiques pour réduire la dérive de pulvérisation est diffusée par l’IFV et BASF.

Le projet européen TOPPS-Prowadis, porté par l’ECPA (European Crop Protection Association), vise à définir et à diffuser auprès de la profession des solutions concrètes aux problèmes de dérive de pulvérisation et de ruissellement afin de mieux protéger les ressources en eau.

Dans cette brochure, découvrez les bonnes pratiques qui permettent de :

  • réduire les risques de dérives à la source en optimisant la qualité de pulvérisation,

Cette brochure présente un extrait de la quarantaine de mesures identifiées par le projet.

Un outil de diagnostic personnalisé a également été mis en ligne, qui permet à l’agriculteur d’avoir un bilan propre à sa situation, d’évaluer les risques de dérive et d’y remédier. Cet outil est disponible sur Internet et intègre des facteurs concernant les propriétés des parcelles pulvérisées, les conditions météorologiques ainsi que le matériel de pulvérisation utilisé (type de pulvérisateur, buses, etc.).

Nouveau module Optidose 2015

$
0
0
IFV

L’outil d’aide à la décision Optidose de l’IFV propose une nouvelle version 2015 qui permet une adaptation régionale du mode de calcul des doses, l’intégration de la sensibilité parcellaire et de la performance du pulvérisateur, peut-on lire dans Les Brèves de Vinopôle n°23 d’avril. Une version libre d’accès donne une indication du risque parasitaire jusqu’à J-1. Un module PRO invite à devenir Partenaire du Réseau Optidose : il vous suffit de vous déclarer et d’enregistrer en quelques clics l’itinéraire de protection mis en œuvre avec Optidose. Il ouvre droit aux risques prévisionnels à J+3 et un accès aux statistiques d’utilisation détaillées.

Pour rappel, le concept Optidose a été initié et développé par l’IFV depuis 1996, pour raisonner les doses de traitement selon l'évaluation des risques phytosanitaires, le diagnostic de la performance du réglage des pulvérisateurs, l’appréciation de la biomasse et les conditions de dépôts des produits de traitements.

Le module Optidose est disponible en accès libre dans sa version de base.

Attentions aux phtalates

$
0
0
Vins
Les moûts contiennent très peu de phtalates. C’est pendant l’élaboration du vin, que ce dernier va plus ou moins se charger, par contacts avec les matières plastiques.

Qu’en est-il vraiment de la situation des vins français vis-à-vis des phtalates, ces molécules issues des plastiques?

Un groupe national coordonné par l’IFV a analysé les teneurs en phtalates de 383 vins issus de toutes les régions viticoles françaises entre 2012 et 2015. Douze molécules ont été recherchées, dont dix phtalates et le bis-phénol A (BPA).

Les résultats montrent que les vins peuvent contenir des phtalates, mais à des teneurs très faibles.

Quatre molécules sont retrouvées plus fréquemment: le DBP (dibutyl-phtalate) est présent dans 50% des vins analysés, à une concentration de 48µg/l en moyenne. Vient ensuite le BBP (benzylbutyl-phtalate), présent dans 23% des vins à une teneur de 7µg/l et le BPA quantifié dans 21% des échantillons à une teneur moyenne de 28µg/l.
L’étude a révélé la présence de DMP (diméthyl-phtalate) dans 5% des vins, bien qu’interdit dans la fabrication des plastiques au contact des denrées alimentaires par la réglementation européenne depuis 2011. Ceci peut s’expliquer par le fait que les plastiques utilisés dataient d’avant cette date.
Quatre molécules n’ont jamais été retrouvées (DNOP, DEP, DCHP et DBS). D’autres sont présentes uniquement dans les vins mutés (DIDP) ou les alcools de mutage (DEHP, DINP, DEHA).
 

Que dit la réglementation ?

Pour l’instant, la réglementation européenne ne définit pas strictement de limites à respecter dans les vins. En revanche, elle règlemente la composition des plastiques, en définissant des limites de migration globale ou spécifique, c’est-à-dire la quantité maximale de substances qu’un plastique peut céder à l’aliment qu’il contient.
 

"Ce cadre juridique assez flou va très certainement évoluer au niveau européen, mais nous n’avons pas d’échéance", indique Vincent Bouazza, du laboratoire Dubernet.

En effet, trois phtalates (DBP, DEHP, BBP) sont classées CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique) par le règlement Reach.
Le BPA, lui, sera interdit en France dans les contenants alimentaires, à partir de juillet prochain. Toutefois, l’interdiction ne s’applique pas aux matériels et équipements industriels utilisés dans la production, la transformation, le stockage ou le transport de denrées alimentaires (cuves fixes, cuves de bateau ou de camion, réservoirs, citernes, silos, tubulures, tuyaux…) et notamment aux cuves revêtues en résine époxydique utilisées en vinification.

D’après l’IFV, les moûts contiennent très peu de phtalates. C’est pendant l’élaboration du vin, que ce dernier va plus ou moins se charger, par contact avec les matières plastiques. L’étude a mis en évidence que ces molécules indésirables provenaient des matériels œnologiques (résines époxy, fibre polyester, tuyaux PVC…).

À noter que collages et filtrations peuvent aider à diminuer les concentrations, si nécessaire.

Le SO2 ne rattrape pas toujours l'excès d'O2


Maladies du bois: la science a besoin de vous!

$
0
0
Enquête

Dans le cadre du partenariat européen de recherche COST (Coopération européenne dans le domaine de la recherche scientifique et technique), l’Institut Français de la Vigne et du Vin, mène une étude sur « l’intérêt des pratiques culturales pour la gestion au vignoble des maladies du bois».
Ce questionnaire a été élaboré par le groupe « méthodes de lutte » du COST.

Aidez la recherche! Pour remplir le questionnaire (une trentaine d'items très brefs), cliquez ici.

 

Viewing all 36 articles
Browse latest View live